De l’espoir après hernie discale et une sclérose en plaques
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De l’espoir après hernie discale et une sclérose en plaques
Je suis à la retraite depuis 2004. En 1993 alors que jusque là je marchais et courrais normalement j’ai commencé à ‘stepper’ et à avoir des difficultés pour marcher. Après plusieurs examens neurologiques, radios et scanner (l’IRM n’était pas alors de pratique courante) le diagnostic a été : hernie discale thoracique calcifiée comprimant la moëlle. Un neurologue me disait « si vous ne faites rien vous deviendrez hémiplégique », un autre « c’est une opération à risque, si ça rate vous allez vous retrouver sur une chaise roulante ». J’ai beaucoup hésité, et consulté plusieurs neurologues. Tous ont conseillé l’intervention.
En 1995 l'intervention est décidée. Un chirurgien thoracique pratique la thoracotomie qui permaet au neuro-chirurgien d'intervenir sur le rachis. Cette opération qui m'a fait beaucoup souffrir n'a apporté aucune amélioration. Au contraire on constate une angulation de plus en plus prononcée de la colonne vertébrale (30 %), les radios montrant l'angle très près du canal médullaire. Je marche de plus difficilement. De plus, après comparaison des clichés il semble que la calcifications est toujours présente.
En 1998 a lieu une nouvelle opération par un chirurgien orthopédiste , cette fois à Paris (j’habite Nice) : nouvelle thoracotomie, vertébrectomie, et pose de 2 tiges en titane auxquelles sont vissées les vertèbres D6 à D12 . Port d’un corset rigide pendant 6 mois, rééducation fonctionnelle dans un centre à Hères pendant 3 mois. J’ai besoin d’une canne pour marcher.
Au bout de 9 mois, rupture des tiges en titane (kiné trop intense). Retour à Paris, nouvelle intervention pour remplacer le matériel et prèlèvement du péroné pour greffe osseuse + une greffe de crête illiaque pour consolider. Sortie de l'hôpital dans un corset rigide pour 6 mois le temps de la consolidation. Le kiné me conseille de marcher avec 2 cannes anglaises pour une meilleure stabilité. Je n’ai plus aucune action sur les muscles releveurs du pied droit.
Là-dessus pour un contrôle sans aucun rapport (demandé par un endocrinologue) je passe une IRM cérébrale, et surprise on découvre des signes certains de sclérose en plaques. « Bon sang mais c’est bien sûr ! » dit le neurologue. Cette sclérose peut à elle seule expliquer le steppage, etc. Mais l’un n’empèche pas l’autre. Toujours est-il que je n’ai plus la commande des releveurs du pied droit, et pas d’espoir de la retrouver malgré 2 séances de kiné par semaine. Je marche en accrochant la moindre aspérité du sol. Je soulève ma jambe droite avec les muscles de ‘carré des lombes’, qui sont vite ‘fusillés’. Difficile de faire plus de 500 m sans ête complètement crevé.
C’est alors (heureusement que j’ai l’ordinateur pour passer le temps) que je tombe par hasard sur le site de M. Teyssèdre. Sur le forum je lis les témoignages – crédibles – de personnes qui ont le même genre de problèmes. Voyage à Paris, M. Teyssèdre me confectionne l’orthèse. Essai dans son atelier de Domont, retour à Nice (la police de l’air, après avoir fait venir une auxiliaire avec un appareil pour détecter les explosifs qui n’a pas mouffeté sur l’orthèse) m’a laissé passer. Depuis je marche plus facilement. Les mauvaises habitudes dues à un bassin déséquilibré ne se perdent pas tout de suite. Il ne reste que la fatigue due à la sclérose en plaque (et le Pneumaflex n’y peut pas grand-chose). J'espère encore faire des progrès avec une kiné adaptée et récupérer une marche presque normale. Bravo à M. Teyssèdre pour son invention et merci de m'en avoir fait bénéficier.
Philippe Laval
En 1995 l'intervention est décidée. Un chirurgien thoracique pratique la thoracotomie qui permaet au neuro-chirurgien d'intervenir sur le rachis. Cette opération qui m'a fait beaucoup souffrir n'a apporté aucune amélioration. Au contraire on constate une angulation de plus en plus prononcée de la colonne vertébrale (30 %), les radios montrant l'angle très près du canal médullaire. Je marche de plus difficilement. De plus, après comparaison des clichés il semble que la calcifications est toujours présente.
En 1998 a lieu une nouvelle opération par un chirurgien orthopédiste , cette fois à Paris (j’habite Nice) : nouvelle thoracotomie, vertébrectomie, et pose de 2 tiges en titane auxquelles sont vissées les vertèbres D6 à D12 . Port d’un corset rigide pendant 6 mois, rééducation fonctionnelle dans un centre à Hères pendant 3 mois. J’ai besoin d’une canne pour marcher.
Au bout de 9 mois, rupture des tiges en titane (kiné trop intense). Retour à Paris, nouvelle intervention pour remplacer le matériel et prèlèvement du péroné pour greffe osseuse + une greffe de crête illiaque pour consolider. Sortie de l'hôpital dans un corset rigide pour 6 mois le temps de la consolidation. Le kiné me conseille de marcher avec 2 cannes anglaises pour une meilleure stabilité. Je n’ai plus aucune action sur les muscles releveurs du pied droit.
Là-dessus pour un contrôle sans aucun rapport (demandé par un endocrinologue) je passe une IRM cérébrale, et surprise on découvre des signes certains de sclérose en plaques. « Bon sang mais c’est bien sûr ! » dit le neurologue. Cette sclérose peut à elle seule expliquer le steppage, etc. Mais l’un n’empèche pas l’autre. Toujours est-il que je n’ai plus la commande des releveurs du pied droit, et pas d’espoir de la retrouver malgré 2 séances de kiné par semaine. Je marche en accrochant la moindre aspérité du sol. Je soulève ma jambe droite avec les muscles de ‘carré des lombes’, qui sont vite ‘fusillés’. Difficile de faire plus de 500 m sans ête complètement crevé.
C’est alors (heureusement que j’ai l’ordinateur pour passer le temps) que je tombe par hasard sur le site de M. Teyssèdre. Sur le forum je lis les témoignages – crédibles – de personnes qui ont le même genre de problèmes. Voyage à Paris, M. Teyssèdre me confectionne l’orthèse. Essai dans son atelier de Domont, retour à Nice (la police de l’air, après avoir fait venir une auxiliaire avec un appareil pour détecter les explosifs qui n’a pas mouffeté sur l’orthèse) m’a laissé passer. Depuis je marche plus facilement. Les mauvaises habitudes dues à un bassin déséquilibré ne se perdent pas tout de suite. Il ne reste que la fatigue due à la sclérose en plaque (et le Pneumaflex n’y peut pas grand-chose). J'espère encore faire des progrès avec une kiné adaptée et récupérer une marche presque normale. Bravo à M. Teyssèdre pour son invention et merci de m'en avoir fait bénéficier.
Philippe Laval
- philippe
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